lunes, 5 de noviembre de 2007

ROMA A TRAVÉS DE LOS ROMANOS (y 3)



Campo Dei Fiori es, sobre todo, famosa por dos cosas. Como antiguo lugar donde se realizaban ejecuciones públicas, aquí se quemó a Giordano Bruno el 17 de febrero de 1600. Muy cerca, Juan Pablo II, cuatrocientos años más tarde de aquella ignominia, pidió perdón por aquella metedura de pata. Una de las razones por las que se le tildó de hereje fue por defender las teorías de Copérnico y la infinitud del Universo. La estatua de Bruno, algo tétrica, defiende la plaza.

La otra es el bullicio de la plaza, que se hace omnipresente. Por las mañanas el mercado, lugar de encuentro para propios y extraños, romanos y foráneos; foro donde departir amablemente y dejar que pasen las horas con el suave placer de la mezcla de aromas o el intercambio improvisado de recetas. Aunque ya se haya olvidado en la mayoría de las ciudades, mucho se aprende de los mercaderes si uno sabe escucharles atentamente. Por la noche, el bullicio llega de los locales donde se apostan los jóvenes a beber y degustar las magníficas calzones que por allí se cuecen. Al amparo de la sombra reposada del hereje, que reposa allí desde 1887. Quizá también por la herejía de hablar libremente en una de las escasas plazas de Roma que no se encuentran dominadas por una Iglesia.

Es, como puede observarse en la foto, un lugar donde los romanos se acercan para dejarse ver.

Campo Dei Fiori est, surtout, connu pour deux choses. D’abord comme ancienne place où les exécutions publiques étaient réalisées, on y a brûlé Giordano Bruno le 17 février 1600. Tout près, Jean Paul II, quatre cents ans après cette ignominie a demandé pardon pour ces lègers incidents de l’histoire. L'une des raisons pour laquelle il a été accusé d'hérétique fut pour défendre les théories de Copernic et l'infinité de l'Univers. La statue de Bruno, un peu lugubre, défend la place.

Ensuite, pour le tumulte de la place, qui est omniprésent. Le matin, le marché est un lieu de rencontre pour tous, romains et forains; un forum où parler aimablement et permettre que les heures passent avec le doux plaisir de mélanges de parfums ou avec un échange improvisé de recettes. Bien qu'ils soient tombés dans l’oubli dans la plupart des villes, on apprend beaucoup des marchands si on les écoute attentivement. La nuit, le tumulte arrive des locaux où les jeunes viennent y boire et déguster de succulentes calzones. Sous la protection de l'ombre de l'hérétique, qui repose là depuis 1887. Peut-être aussi par l'hérésie de parler librement dans l'une des places qui abondent à Rome et que l'on ne trouve pas dominée par une Église.

C’est, comme on peut voir sur la photo, un lieu où les Romains viennent pour se montrer et être vus.

PHOTO: Ángel Gómez Espada

DATE: 11 de Junio de 2006

APPAREIL: SONY DSC-H1

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