martes, 30 de octubre de 2007

ROMA A TRAVÉS DE LOS ROMANOS



A menudo, para describir una ciudad, o a sus gentes, sólo basta con una imagen o dos. Al menos, eso pensamos. Poco o nada más ha de añadirse.

En las siguientes fotos, hablaremos de Roma, rindiendo un cálido homenaje a los romanos. De muchas palabras ellos, pero, sobre todo, de inmejorables gestos.


Souvent, pour décrire une ville ou ses habitants, il suffit d’une ou deux images. C’est ce que nous avons l’habitude de penser. Nous n’ajoutons que peu de choses ou rien de plus.

Dans les prochaines photos, nous parlerons de Rome, rendant un chaleureux hommage au romains. Ils parlent beaucoup, mais, surtout, ont d’excellents gestes.

PHOTO : SONIA MARQUES

DATE : 12 de Junio de 2006

APPAREIL : SONY CYBERSHOT DSC-H1

sábado, 27 de octubre de 2007

EL SOL DESDE ALGAR SECO


Hay rincones en el Algarve que aún se pueden permitir un respirar lento, al margen de la voracidad del Turismo, del negocio que todo ello provoca. Merece la pena recorrerlos, leer entre líneas lo que las guías te dicen, hacerse el tonto un poco a la hora de buscar.

En Algar Seco, hay pocas cosas: pescadores, curiosos, y gente que busca sorprenderse con la erosión que el continuo embate de las olas ocasiona. Si no se dejan encandilar por los campos de golf y por los miles de cuerpos abandonados a los rigores del sol a lo largo de los kilómetros de costa algarveia, acérquense hasta el mirador espléndido de A Boneca. Siéntense por unos instantes y conecten su mp3 al sonido infinito de las olas, un sonido que sobrevivirá al último respirar de alguno de los nuestros. Tendrán la vida ante sus ojos. Pero les advertimos: es desconcertante, porque da que pensar.



Il existe des recoins à l’Algarve qui peuvent encore se permettre une lente respiration, en marge de la voracité du Tourisme, du business qu’il provoque. Les visiter vaut la peine, lire entre les lignes ce que les guides te disent, faire l’étourdi au moment de chercher.

A l’Algar Seco, il y a peu de choses : des pêcheurs, des curieux, et des personnes qui cherchent à être surpris par l’érosion causée par les battements continu des vagues. Si vous ne vous laissez pas envoûter par les terrains de golf et par les milliers de corps abandonnés au soleil tout au long des kilomètres de côte algarveia, allez jusqu’au splendide belvédère de A Boneca. Asseyez-vous quelques instants et branchez votre mp3 au son infini des vagues, un son qui survivra au dernier soupir de certains d'entre nous. Vous aurez la vie devant vos yeux. Mais nous vous avertisons : c’est déconcertant parce que cela donne à penser.


PHOTO: ÁNGEL GÓMEZ ESPADA

DATE: 16 de Agosto de 2007

APPAREIL: SONY CYBERSHOT DSC-H1

lunes, 22 de octubre de 2007

RONDA: LA CIUDAD DEL VÉRTIGO


La publicidad dice que Ronda es la Ciudad Soñada. La leyenda, que es la que vio nacer a la Carmen que un día universalizara Prosper Merimée y a la que Bizet otorgó voz de semidiosa. Y el pueblo la conoce por ser la cuna del toreo.

Pero Ronda es mucho más que el peso de su leyenda, es la ciudad del vértigo, donde los miradores sirven para contemplar la grandeza del mundo y los zaguanes te comunican con un pasado irrepetible. Donde los niños todavía pueden sentirse afortunados al poder amanecer con la misma vista que sus mayores disfrutaron en sus juegos primerizos; pero, a un tiempo, también miserables, al saber que esa tierra no será la que heredarán los que les sucedan.


La publicité dit que Ronda est « la Cité Rêvée ». La légende dit que c’est la ville ayant vu naître la Carmen que Prosper Merimée universalisera un jour et à qui Bizet donna voix de semidéesse. Et le peuple connaît Ronda comme le berceau du toreo.

Mais Ronda est beaucoup plus que le poids de sa légende, c’est la ville du vertige, où les belvédères servent à contempler la grandeur du monde et les vestibules te communiquent avec un passé inimitable. Ronda est la ville où les enfants peuvent se sentir heureux de pouvoir se lever avec la même vue dont leurs aînés ont pu jouir lors de leur enfance ; mais, triste à la fois car cette terre ne sera pas celle qu’hériteront ceux qui leur succèderont.

PHOTO : SONIA MARQUES

DATE : 16 de Octubre de 2007

APPAREIL : SONY CYBERSHOT DSC-H1

LOCATION : Rue Real

lunes, 15 de octubre de 2007

LAS ESQUINAS DE SEVILLA


Desde siempre nos han gustado las esquinas. Esa posibilidad de enfrentarse a dos mundos diferentes y terminar eligiendo uno. En Sevilla las esquinas se engalanan con columnas y te transportan a épocas en las que uno se imagina que también hubiera sido feliz.

Depuis toujours nous aimons les recoins. Cette possibilité de faire face à deux mondes différents et finir par en choisir un. Les recoins de Séville se décorent avec des colonnes et te transportent à une époque où on s’imagine qu’on aurait pu aussi être heureux.

PHOTO: Ángel Gómez Espada
DATE: 12 de Septiembre de 2007
APPAREIL: SONY CYBERSHOT DSC-H1

viernes, 5 de octubre de 2007

SEVILLA: CON LOS PIES DEL NAZARENO


Debe uno callejear sereno por Sevilla. Hacerlo con los pies del nazareno, sin temor a perderse. Toda calle dará a una plaza, tarde o temprano. Las plazas en Sevilla esconden mitos y arropan tradiciones. Sevilla reclama la atención del viajero, que no ha de agachar la cabeza en ningún momento, ni dejar que su mirada se embelese con las guirnaldas de los escaparates. Corre entonces el peligro de alzar de nuevo la vista y sufrir el arrebato que, dicen, en los dioses antiguos provocaba la visión de la belleza.


On doit flâner serein dans les rues de Séville. On doit le faire avec les pieds du nazareno, sans peur de se perdre. Chaque rue débouchera dans une place, tôt ou tard. Les places de Séville cachent des mythes et gardent des traditions. Séville réclame l’attention du voyageur, qui ne doit jamais baisser la tête, ni laisser que son regard soit distrait par les guirlandes des vitrines. Le voyageur peut alors être en danger s’il lève à nouveau les yeux et souffrir l’extase que la vision de la beauté provoquait chez les anciens dieux.

PHOTO : SONIA MARQUES

DATE : 9 Septiembre 2007

APPAREIL : SONY CYBERSHOT DSC-H1

jueves, 4 de octubre de 2007

MANERAS DE MIRAR EN PRAGA (II): DESDE ABAJO


Debe de ser uno de los puentes más famosos del mundo. Uno de los más impactantes también. No es de los más largos, sólo tiene 516 metros, y vayas a la hora que vayas, tendrás a algún turista nipón haciéndote la pascua o a un pseudo-artista vendiéndote algo al precio de un Munch. Esto es así y hay que asumirlo.

La foto está hecha en nuestro primer encuentro con el Puente Carlos. La Torre es la que vigilaba la Ciudad Vieja, para ver quién entraba al único acceso hasta 1841 a la zona del Castillo, donde residían, claro, los reyes.

Hay 30 estatuas decorando el puente, cada una de su padre y de su madre. Alguna de ellas es objeto de peregrinación, y se pone la mano y se piden deseos. La leyenda dice que se echaron huevos en el mortero para endurecer la arenisca de Bohemia con la que fue construido. Eso, de alguna manera, tiene que marcar.


Peut-être un des ponts les plus célèbres du monde. Et aussi, un des plus splendide. Ce n’est pas l’un des plus larges, il a seulement 516 mètres, et il aura toujours un touriste japonais qui fait une photo ou un pseudo-artiste te vendant quelque chose pour le prix d’un tableau de Munch. C’est comme ça.

Cette photo a été faite lors de notre premier rendez-vous avec Le Pont Charles. La Tour est celle qui jusqu’en 1841 surveillait la Vieille Cité, pour voir qui entrait par l’unique chemin accèdant à la zone du Château, où habitaient les rois.

Il y a trente statues décorant le Pont. Chaque une est de son père et de sa mère. Il y a surtout des Vierges et des Saints. La statue de Saint Jean Népomucène est objet de péregrination, tu peux mettre tes mains et faire un souhait. La légende dit qu’on mettait des oeufs dans le mortier pour durcir la grès de Bohême avec lequel le pont était construit.

Date: 12 Junio 2007

Appareil: Sony Cybershot DSC-H1

Autor: Ángel Gómez Espada

miércoles, 3 de octubre de 2007

MANERAS DE MIRAR EN PRAGA (I): DESDE ARRIBA



Esta es una visión típica de Praga desde la Torre del Ayuntamiento. A pesar de que se repite en innumerables ocasiones, tiene el encanto de saber que, cuando la estás tomando, no estás capturando el alma de los praguenses ni de los miles de turistas que por allí pasan, sino que estás dejando un trocito de la tuya esparcida por sus tejados.


C’est une vision tipique de Prague vu de la Tour de la Mairie. Nous savons que cette photo se reproduit en de nombreuses occasions, elle a le charme de savoir que, quand tu la prends, tu ne captures pas l’âme des pragois ni des milliers de touristes qui passent par là, mais que tu laisses un petit morceau de la tienne disséminé sour ses toits.


Date: 13 Junio 2007

Appareil: Sony Cybershot DSC-H1

Autor: Ángel Gómez Espada


POURQUOI LA VOIE 11?

Parce que c’est la voie qui part de la Gare Saint-Lazare de Paris vers Colombes. Et cette voie symbolise le voyage, la possibilité de rendez-vous, de la surprise, de la connaissance des autres.

Nous aimerions parler de nos voyages, de notre vision très particulière du monde. Si vous voulez connaître cette vision, vous pouvez attendre sur la voie onze!



Porque es el andén que parte de la estación de Saint-Lazare de París a Colombes. Y ese andén simboliza el viaje, la posibilidad del encuentro, de la sorpresa, del conocimiento de los otros. Nos gustaría hablaros de nuestros viajes, de nuestra visión tan particular del mundo. Si queréis conocer esta visión, podéis esperar en el andén once.